Une petite fenêtre s’est ouverte hier soir pour un ciel étoilé d’hivers.
Pour ne pas regretter, j’ai pris une photo du Sud-Ouest où trônait Orion et consorts …
La photo a été prise vers 23H.
Quelque repères pris sur Stellarium réglé à la même heure.
On a bien Orion le Chasseur avec la supergéante bleu Rigel (80 fois plus grosse que le soleil) et la supergéante rouge Bételgeuse. Un peu plus haut, on peut également distinguer l’arc d’Orion.
Sur le bord haut de l’image, au milieu, on peut également voir les Pléiades(M45).
Sur le site de l’ESA ce matin, on peut lire “ESA Astronaute Thomas Pesquet arrives at the International Space Station”. L’amarrage de Soyouz à l’ISS c’est en effet bien déroulé.
La vidéo suivante contient toute la retransmission d’hier soir (et ce matin) y compris les attentes. Heureusement, car sur les sites de l’ESA et du CNES seuls les moments clé sont diffusés.
Au timestamp 4:21, on a le même visuel que les astronautes :
l’ISS en approche
Les métriques qui sont surveillés par les astronautes et tout le monde.
L’objectif de ce processus d’accostage est de ramener la croix (qui coupe l’écran en quatre) sur la cible (ou plutôt un peu plus bas car la caméra n’est pas dans l’axe) .
En bas à gauche, on peut lire deux métriques rhô et “rhô point” qui indique la distance (en km) et la vitesse en m/s. La vitesse de “contact” est de 10m/s , ce qui correspond tout de même à 36km/h. Imaginez-vous manœuvrer votre voiture à cette allure pour l’aligner sur une cible.
Alors que le Contact était établi, vers 20:36, un signal rouge est allumé sur l’écran de supervision à Baïkonour, mais on ne sera pas ce qui c’est passé ni ce que représentante ce signal.
Avant la fin de cette première retransmission, on apprend que le processus d’amarrage de Soyouz à l’ISS est “terminé est qu’il est nominal”, donc terminé avec succès.
Il faut attendre 1h20 (timestamp 2:35:13), pour assister à l’ouverture de la porte d’accès à l’ISS et les embrassades des six astronautes.
La diffusion des programmes commence à 22h15 et le contact à 23H (heure de Paris).
J’espère que nous assisterons en direct à l’ouverture du sas, moment exceptionnel dans la vie d’un astronaute, qui pourrait avoir lieu une demi-heure plus tard.
C’est à peine croyable, c’est au grès de mes recherches sur internet que je suis tombé sur ce passage :
Ce qui donne pour ceux qui n’arrivent pas à déchiffrer :
Conclusion. On ne peut guerre douter que Mélusine n’ait existé; mais il est très permis de croire qu’elle ne fut pas Fée. Cet fut vraisemblablement une femme d’esprit, instruite dans l’astronomie & dans la physique, connaissant l’esprit du peule, la crédulité des hommes, entraînée par la chimere de la gloire, voulant faire du bruit, même après sa mort, & immolant peut-être le repos & la douceurs de la vie au plaisir de satisfaire sa vanité et son ambition. Elle vécut vers l’an mil, dans le Poitou.
Cette citation est tirée du tome 1 datant de 1782 de la collection “Biblioteque universelle des Romans” et signé par Crebillon.
Certes, l’auteur rationalise et humanise le personnage de Mélusine. Mais l’idée d’une Mélusine “ instruite dans l’astronomie et dans la physique” me plait beaucoup et reste une idée intéressante qui vient ajouter la légende à la légende. L’auteur ne justifie pas son hypothèse d’une Mélusine qui connait le ciel du Poitou, mais c’est suffisant pour susciter la curiosité des astronomes amateurs que nous sommes.
La lune est aujourd’hui au point de son orbite elliptique le plus proche de la Terre (périgée) soit 356.509 km. À l’école, on apprend que la lune tourne autour de notre planète, en un peu plus de 27 jours. Ce qu’on oublie souvent, c’est qu’elle ne décrit pas un cercle mais une ellipse. Elle oscille entre 356 410 km et 406 740 km. Au plus près, on parle de périgée, au plus loin, d’apogée.
Comme le montre l’image suivante, lors du périgée, elle nous apparaît 14% plus grosse et 30% plus lumineuse que lors de l’apogée.
Voici une photo de la lune de ce soir prise avec un Sony DSC-HX9V, ISO 400,1/1600s, F/5.9.
Un documentaire passionnant à voir sur ARTE +7 sur la préparation pendant un an de l’astronaute français qui décollera le 17 novembre à bord de la fusée Soyouz de Baïkonour (Kazakhstan) :
Mission : Proxima, Expédition 50 (50e roulement de l’ISS)
L’équipage : Peggy Whitson (NASA, ingénieur de vol), Thomas Pesquet (ESA, ingénieur de vol), Oleg Novitskiy (Roscosmos, commandant)
Décollage : 21h20 (heure de Paris)
Tout sur la mission Proxima (du nom de l’étoile la plus proche du système solaire) en suivant ce lien.
Vivez en direct, le 17 novembre à partir de 19h00, le décollage de l’astronaute français Thomas Pesquet vers la Station spatiale internationale avec le CNES et l’ESA.