Conférence Vendredi 13 octobre 2023

Affiche conf-FdS-2023
Pierre Cox a dirigé (de 2013 à 2017)  le radiotélescope géant ALMA installé dans le désert d’Atacama dans le nord du Chili.
Il affirmait dans “CBS News article on Alma” que le poste était  assimilable à « être le secrétaire général des Nations unies ».
Le 8 mars 2016, Le Monde titrait :
“Pierre Cox, astronome globe-trotter”

Aux manettes du télescope de pointe ALMA, implanté dans le désert chilien d’Atacama, cet astronome vit son métier « comme une fête permanente ».

Pierre Cox est un astrophysicien de renommée internationale, avec différentes responsabilités dans plusieurs programmes scientifiques et institutions de recherche en astronomie.
Le club d’astronomie Ciel mélusin vous propose une rencontre avec Pierre Cox à Lusignan lors d’une conférence dans le cadre de la “Fête de la Sciences” en partenariat avec l’espace Mendès France.
Vendredi 13 octobre 2023, à 20h30, Salle Mélusine,  Place du Bail  à Lusignan

Explorer l’univers froid avec ALMA et NOEMA

Conférence de Pierre Cox, directeur de recherche CNRS à l’Institut d’astrophysique de Paris.
Les observatoires ALMA (Atacama Large Millimeter/ submillimeter Array), situé dans le nord du Chili, et NOEMA, (NOrthern Extended Millimeter Array), localisé dans les Alpes en France, contribuent de manière unique à l’exploration de l’univers « froid ».
Ces deux interféromètres, ont permis d’obtenir des vues nouvelles et spectaculaires des étoiles, de leur formation, ainsi que des disques de gaz, de sonder la physique des galaxies les plus proches jusqu’aux plus lointaines connues dans l’Univers.

Observation de septembre 2023

Nous étions 4 à participer à l’observation d’hier soir 9 septembre. Le ciel était bien dégagé et sans humidité ce qui en fait des bonnes conditions pour l’observation.

Voici le programme de cette observation :

Se repérer dans la voûte

  • Repérage Nord/Sud et Est/ouest
  • Tour des principales constellations, à commencer par la Grande Ourse et la Petite Ourse : principe du “je commence par ce que je connais”
  • L’étoile Polaris et le Nord
  • Lecture de la carte du ciel sur smartphone
  • Repérage de Saturne et Jupiter
  • Observation de la voie lactée et de la constellation du Sagittaire

Utilisation du télescope Dobson 250:

  • Montage du télescope : tube, monture, porte-oculaire, oculaire et viseur point rouge
  • Utilisation du viseur
  • Pointage de Sature et observation des anneaus et des satellites
  • Changement d’oculaire 25mm, 10mm et 6mm
  • Pointage de Sature de Jupiter
  • Pointage de Jupiter et observation de ses bandes et des satellites visibles ce soir Europe, Io et Calisto

Observation du ciel profond

  • Liste des objets
Constellation Objet Magnitude Remarque Type
Cygne Albireo 3,35 Etoile double ED
Andromède M31 3,4 Gal
Sagittaire M17 6 Neb
Hercule M13 5,8 Amas d’Hercule AG
Pégase M15 6,3 AG
Ecu M11 6 Amas du canard sauvage AO
Grande Ourse M81, M82, NGC 3077 6,9, … Les 3 dans l’oculaire Gal
Grande Ourse M101 7,9 Gal
Petit Renard M27 7,4 Nébuleuse de l’haltère NP
Lyre M57 8,8 NP
  • Observation des objets : repérage sur la carte du ciel, pointage et observation

Pendant cette soirée nous avons fait le tour de différents types d’objets du ciel profond.

Le clou du spectacle

Nous avons également, pendant nos observations, observé une étoile filante d’une taille impressionnante. Nous  n’en avons jamais vu d’aussi grosse.

septembre-etoile-filante

La séance s’est terminé vers 0h45.

 

Lusignan sous les étoiles 2023

Lusignan sous les étoiles 2023- ciel melusin

Le samedi 26 août 2023 à partir de 22h, place du Bail à Lusignan, une observation du ciel sera proposée par Ciel mélusin. Comme chaque année fin août, cette observation du ciel est ouverte à tous et gratuite.

Le public aura l’occasion d’observer dans les instruments du club :

– Les planètes Jupiter et Saturne,

– des amas d’étoiles et des étoiles doubles

– des nébuleuses et des galaxies.

Nous proposerons également un tour de la voûte céleste et une initiation à la lecture de la carte du ciel.

Avant de venir installer l’application “la carte du ciel”.

Séance d’astrophotographie de vendredi 23 juin 2023

Ce vendredi 23 juin 2023, nous étions 6 adhérents à assister à la présentation menée par David d’une séance d’astrophotographie. La séance était riche en contenu et en techniques sur le matériel utilisé ainsi que sur les différentes étapes d’acquisition de photos. La séance s’est terminée vers 1h du matin.

Merci à David pour la préparation de cette séance et pour toutes les explications.

Le programme

Le programme était le suivant qui a commencé à 22h :
– présentation du matériel (monture, caméras, lunette, ASIAIR, filtres…).
– notions de base sur l’astrophotographie.
– mise en station.
– alignement polaire.
– mise au point (Bathinov).
– présentation des fonctions de l’Asiair ( les différents modes de capture, l’auto guidage, goto,…).
– capture d’images.
– technique et principe du traitement des images

Les Setups

David avait prévu deux setups.

Setup 1: Ciel profond

Lunette 80ED SW avec réducteur de focale X0,85
Filtre L-extrême (Olll et Ha).
Caméra ZWO 533mc pro refroidie à -10 degrés.
Autoguidage avec lunette Artesky 60/240 + caméra ZWO 224mc.
Monture eq6Rpro
Asiair plus.

Setup 2 : planétaires

Maksutov 127/1500 sur monture Alt/Az.
Caméra ZWO Asi224mc.
Filtre UV/IR cut.

Acquisition des photos

NGC7635  sur setup 1

Objet visé
La nébuleuse de la bulle (NGC7635) et amas ouvert M52 dans la constellation de Cassiopée.
Elle est à une distance de 11300 année-lumières de la Terre.
C’est une région en majorité constituée d’hydrogène ionisé.
Elle est de magnitude 8.5.
Paramètres d’acquisition
50x300s (4h15) la nuit du 24/06 entre 0h et 4h20.
Lusignan, Ciel bortle 4.
Photo après traitement Siril et Gimp.

NGC7635SppG-CM

La Lune sur Setup 2

Objet visé
Surface lunaire, Lune à 27% à 23h12.
Région de la mer du nectar.
Lune à 21 degrés de déclinaison, dans la constellation de la Vierge.
Paramètres d’acquisition
1 vidéo de 30 secondes (1900 images).
Conservée 30% des images pour le traitement.
Photo après traitement (Autostakkert et Astrosurface)
2023-06-23-2112_1-Moon_lapl6_ap3256
2023-06-23-2112_1-Moon_lapl6_ap3256 2

Observation d’avril 2023

Nous étions 3 à participer à l’observation de ce soir du 8 avril. Le ciel était bien dégagé et sans humidité ce qui en fait des bonnes conditions pour l’observation.

Croissant de Vénus

Nous avons commencé par tenter d’observer le croissant de Venus qui était à 71%. Cette observation n’était pas facile car Venus était  trop lumineuse pour observer cette phase. Même avec un filtre nous n’avons pas pu distinctement observer le croissant de Venus. Le mieux est d’attendre un croissant plus faible pour l’observer.

Voir très très loin

Nous avons ensuite commencé par nous balader en dehors de notre galaxie avec le triplet du Lion  M65 et M66 NGC 3628.  C’était simplement formidable d’avoir au même temps M65 et M66 dans l’oculaire : deux galaxies éloignées de nous de 55,4 et 51,5 millions d’années lumière (al.). Pour se rendre compte de ces distances gigantesques, pensez que notre galaxie, la Voie Lactée, ne fait “que” 500 000 al.  Nous avons donc reçu la lumière envoyée par M65 et M66 envoyé il y a 55,4 et 51,5 millions d’années. Quelle expérience!

 

M65-M66
Les galaxies M65 et M66

Encore plus loin

Nous avons ensuite observé encore plus loin, tout en restant dans la constellation du Lion, deux autres galaxies M105 (60,4 millions d’a.l)  et M96 (59,5 millions d’a.l.).

Un peu moins loin, dans la constellation de la Chevelure de Bérénice, à 7,7 millions d’a.l., nous avons observé la galaxie spirale M64.

Le printemps des amas globulaires

C’est le printemps alors c’est le retour des ballets des amas globulaires. Ces objets stellaires très denses contiennent typiquement une centaine de milliers d’étoiles distribuées dans une sphère dont la taille varie d’une vingtaine à quelques centaines d’années-lumière. Les amas globulaires sont des objets de notre galaxie tout comme toutes les étoiles de la voûte céleste. Une petite pensée à ce propos et pour aide mémoire… A part les galaxies, tous les autres objets qu’on peut voir dans nos instruments d’amateurs sont de notre galaxie : les étoiles, les nébuleuses, les amas globulaires, les  amas ouverts et les planètes bien entendu. Nous avons observé deux amas globulaires  M53
et M3. Leur distance de la Terre est de 58 400 a.l. et 33 300 a.l. est l’information qui permet  de vérifier (si on avait un doute) qu’ils sont bien dans notre galaxie.

M53
L’amas globulaire M53en

Sur le chemin du retour

Nous avons ensuite observé beaucoup moins loin mais toujours en dehors du système solaire. Nous avons observé l’amas ouvert, dans la constellation Cancer, M44 situé à 594 a.l.  Un amas ouvert est un amas stellaire groupant environ de 100 à 10 000 étoiles de même âge liées entre elles par la gravitation. M44 est connue sous le nom de l’amas de  La Crèche. Une observation aux jumelles de cet amas s’est vite imposée car c’est un amas très étendu de 1,6 degré, un peu plus de 3 Lunes. On a pu ainsi comparer nos trois jumelles de différentes tailles et voir entre une vingtaine et trentaine d’étoiles de cet amas qui en comporte en réalité plus de 1000.

 

M44
Amas de La Crèche M44

 

Observation de février 2023

Résumé de l’observation : comète, nébuleuse diffuse,  galaxies, amas globulaire et amas ouvert.

En cette nuit fraiche du samedi 11 février, 3 membres de notre club ont réalisé une observation de 20h30 à 22h30. Le ciel très dégagé ainsi qu’une très faible pollution lumineuse nous ont offert des conditions optimales !

Un petit tour d’horizon des constellations visibles puis nous nous sommes lancés dans l’observation de la comète C/2022 E3 (ZTF) qui s’est éloigné depuis la dernière observation

Nous avons ensuite tourné nos regards vers Mars (toute proche de la comète) puis Jupiter.

Le clou du spectacle a été pour nous M42 : la nébuleuse d’Orion, dans la constellation du même nom, plus magnifique que jamais, avec ses entrelacs de gaz déclinant des teintes du gris-souris à l’anthracite le plus profond, évoquant un oiseau qui déploie ses ailes. Pour rappel, il s’agit de la nébuleuse la plus brillante visible depuis l’hémisphère nord.

Le matériel utilisé a été principalement un télescope Dobson 254 mm, en alternance avec une paire de jumelles… ce qui nous a permis de constater que pour certains objets, l’utilisation de ces dernières s’avère parfois réellement complémentaire, voire plus adaptée, et nous donne une perspective différente.

Par exemple, lorsque nous avons observé M31, la galaxie d’Andromède apparaissait à l’oculaire du Dobson comme une tâche floue plutôt sphérique tandis qu’une observation avec un large champ aux jumelles nous a permis de repérer davantage sa forme elliptique.

Le défi de la soirée était l’observation d’une autre galaxie, dans la constellation du triangle, M33. Pour la comparer à M31 mettons tous les paramètres dans un tableau pour y voir clair :

Distance du soleil Magnitude Taille
M31 2,5 millions d’a.l. 3,4 190′ × 60′
M33 3,14 millions d’a.l. 6,2 70,8 × 41,7

Comparée à M31, M33 elle est bien plus petite (en taille apparente) et beaucoup plus éloignée. La magnitude apparente de M33 est quasiment le double de celle de M31. Mais attention, il ne faut pas oublier que plus la magnitude est faible plus l’object observée est lumineux.  Donc M33 est plus faible que M31. Mais dans quelle proportion? La magnitude n’est pas proportionnelle à l’intensité, mais suit une loi logarithmique de l’intensité. Ainsi une augmentation d’une magnitude représente une baisse de luminosité d’environ 2,5 fois. Ainsi M33 a une magnitude apparente de 3 magnitudes environ de plus que M31. Calculons 2,5×2,5×2,5≈16. Elle est  donc environ 16 fois moins lumineuse.

Revenons à notre observation. Tous ces paramètres expliquent la raison de la difficulté à pointer avec le télescope M33. Même une fois dans l’oculaire, il faut bien y regarder et à plusieurs pour décider qu’on y est.

Pour finir voici une photo (Stellarium) qui donne une idée des tailles et de l’éclat comparés des deux galaxies.

M31vsM33

En passant cette photo pourra être l’objectif d’une séance astrophoto du club. C’est un appel a nos astrophotographes 🙂

L’objet rare : nous avons également observé un des rares amas globulaires observables en début de soirée en hiver M79. Sandra nous a fait rire en l’appelant pour s’en souvenir l’amas des Deux-Sèvres. En tout cas il n’était pas trop dur à pointer, mais pas facile non plus, son éclat était bien plus faible que M13 (Grand Amas d’Hercule).  Vérification avec les paramètres :

M13 : magnitude 5,8 et taille 20′

M79 : magnitude  7,7 taille 10′

Les commentateurs ne s’y trempaient pas “Il est bien plus petit et moins lumineux que le Grand Amas d’Hercule”.

C’est en observant qu’on peut acquérir ce genre de connaissances du ciel.

Pour finir l’observation, car tout le monde commence à avoir froid aux pieds, nous avons pointé un amas ouvert NGC 1647 dans le Taureau. Un amas de 100 étoiles qui occupe tout l’oculaire, donc très étendu mais finalement pas époustouflant.  Pour cette raison, avant de partir tout le monde voulait revoir la nébuleuse d’Orion M42 avant d’aller se coucher.

La soupe aux étoiles 2023

Soupe aux étoiles 3.2.23 (3)

Nous participons à la 2ème édition de la soirée  “Soupe aux étoiles”.

Au menu de cette soirée, il y aura des contes sur les étoiles, racontés par  et la Cie Le Zèbrophone, et leurs observation, assuré par Ciel Mélusin,

mais aussi …

de la soupe, du vin chaud, … sur place.

Rendez-vous le Vendredi 3 février, à partir de 19h  à la salle René Grison, cour intérieure de la mairie, à Rouillé.

Observation du 20 janvier

Vu la température glaciale de ce soir,  l’objectif était d’observer la comète  de la comète TZF  alias C/2022 E3 ZTF.

Comme elle était basse dans le ciel avant minuit (moins de 20 degré), le RDV était à 23h30 sur la terrasse nord de la promenade de Blossac (à Lusignan).

comete-TZF

Les condition était plutôt bonnes depuis la terrasse de la promenade de Blossac, un léger vent, mais sans humidité. Comme les lumières de Lusignan étaient éteintes, la pollution lumineuse était réduite. Un lampadaire vers l’est diminuait la qualité d’observation quand la comète allait vers l’est.

Avec David, nous avons pu l’observer d’abord aux jumelles ensuite aux Dobson 250. Le pointage était plus facile. Dans le Dobson, la comète s’est montrée avec une faible luminosité, mais on arrivait à bien distinguer la chevelure sur un coté et un corps plus lumineux. Comparée à la galaxie d’Andromède M31 (magnitude 3.44), la comète (magnitude 6.09) était bien moins lumineuse.

Nous avons observé pendant heure et demie avant de rentrer au chaud.

En rentrant, David était motivé pour capturer la comète dans son objectif. Après quelques traitements, voici le résultat :

Il nous offre également deux autres captures d’hier soir : La nébuleuse de l’arbre de noël (NGC2264) dans la constellation de la licorne et la nébuleuse de la Méduse (IC443), un rémanent de supernova dans la constellation des gémeaux.

NGC2264
NGC2264
IC443
IC443

Observation du 17 décembre 2022

Nous étions 5 à cette observation où il faisait -3 degrés. Sous une voute magnifique, nous avons profité des deux heures d’observation pour voir Mars, Jupiter, la nébuleuse d’Orion dans la constellation d’Orion,  la nébuleuse du Crabe dans la constellation du Taureau, …

Mathieu en avait profité pour lancer une capture de photos. Même si le froid a vidé les piles avant la fin de la séquence, il a obtenu cette photo de la nébuleuse du cœur (IC1805) et de l’âme (IC1848) :  21 photos brutes. Exposition de 80 secondes à 3200ISO, 116mm de focale, ouverture F5, 18 darks, 6 flats et 15 offsets.  APN réflex et monture motorisée Star Adventurer.

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La Terre dans le système solaire : les dangers qui la menacent !

conf-FdS-2022-Affiche

Ciel mélusin propose dans le cadre de la Fête de la science 2022 une conférence intitulée :

La Terre dans le système solaire : les dangers qui la menacent !

Mardi 11 octobre 2022, à 20h30
Salle Mélusine, Place du Bail à Lusignan

Conférence de Jean-Eudes Arlot, astronome émérite à l’observatoire de Paris.

Dans son périple autour du Soleil, la Terre est menacée par divers dangers : rayonnements ionisants, collisions, glaciation ou réchauffement.

On passera en revue tous ces risques, et surtout on évaluera les probabilités et les échéances souvent lointaines de ces nombreux dangers qui peuvent provoquer la « fin du monde »…

Conférence “Les soirées Babinet”, en partenariat avec l’espace Mendès France et la ville de Lusignan.

 

Entrée gratuite.