Le club a tenu une séance ce vendredi 12 mai. A l’occasion de cette séance, deux nouveaux adhérents étaient présents pour découvrir les activités de l’association.
Voici le déroulé de cette séance :
Présentation de l’historique récent de l’association
Activités à venir de l’association :
Projet avec l’école de Lusignan,
participation à la fête de Lyre Mélusine, dimanche 25 juin de 14h00 à 16h00 à l’Espace 5 de Lusigan.
Participation au “25 ans du planétarium”, journée clubs astros le 27 mai à l’EMF
Présentation par Eric : lecture d’une carte donnant les positions des planètes et leur mouvement apparent dans le ciel (carte Astrosurf)
Nous avons organisé hier une soirée d’observation pour les classes de CM1 et CM2 de l’école Leodile Bera de Lusignan. Merci à la SAPP (Société d’Astronomie Populaire Poitevine) de nous avoir rejoint sur cette observation.
La soirée a débuté par l’installation des postes d’observation vers 20h15. Quatre postes ont été installés par le Club Ciel mélusin :
-un T150, suivi
-un T127, suivi
-un T114
-une lunette 80
Du coté de la SAPP, trois postes ont été installés.
Encadrés par les enseignantes et les enseignants de l’école, les 50 élèves ont été répartis en groupes pour l’observation sur chacun des postes.
Comme le ciel s’est chargé de nuages au fur à mesure de la soirée, les observations ont été orientées vers l’observation de la lune et de ses cratères.
En milieu de soirée , entre deux nuages, nous avons pu observer, sur les postes équipés, Jupiter et ses quatre satellites visibles.
Malgré les attentes notamment dues aux passages des nuages, les élèves étaient très ravis des observations. Ils étaient également curieux aussi bien de ce qu’ils observaient dans l’oculaire que des instruments et leurs fonctionnements.
En visionnant ce week-end l’épisode intitulé “Californie, l’univers après Hubble” de la série “Entre Terre et Ciel” dont j’avais parlé dans cet article, on se rend compte qu’il y a exactement un siècle, on ne connaissait rien d’autre de l’univers que notre vielle galaxie “La Voie Lactée”.
Tout le monde continuait alors à considérer Andromède, comme une nébuleuse. C’est ainsi que l’on appelait les objets diffus observés dans le ciel. Au XVIII siècle Charles Messier avait établi un catalogues de 110 nébuleuses dont les noms sont encore utilisés de nos jours.
A partir de 1917 les choses se sont accélérés. D’abord grâce au “grand débat” de 1920 sur la nature des nébuleuses et notamment grâce aux deux protagonistes de ce débat Harlow Shapley et Herber Curtis. Herber Curtis soutenait déjà depuis quelques années qu’Andromède était une galaxie externe à la Voie Lactée.
Au même moment, en Calfornie, sur le mont Wilson, un télescope va mettre définitivement tout le monde d’accord, le téléscope Hooker de 2,5m de diamètre, à l’époque le plus performant au monde.
C’est grâce à ce télescope qu’Edwin Hubble fut capable de déterminer les distances qui nous séparent de ces “nébuleuses”. En 1929, il publia un article qui va bouleverser nos connaissance sur l’univers. Il démontra par la mesure des distances et des vitesses de 24 galaxies que l’univers est en expansion.
Quelque années avant, en 1927, une théorie sur l’origine et l’évolution de l’univers, “Le big Bang”, fut proposée par le belge Georges Lemaître. Deux ans après, ce modèle a été définitivement mis en évidence par la publication d’Edwin Hubble de son papier sur l’expansion de l’univers.
En visionnant l’épisode dont j’ai parlé au début, je me suis demandé comment il a fait en 1929, Edwin Hubble, pour calculer tout ça? Certes mes connaissance en maths et physique sont un peu loin mais j’avais envie de chercher. Quel niveau faut-il avoir pour comprendre comment il a fait? C’est ainsi que je suis tombé sur le site d’un astrophysicien Français Jean-Marc Bonnet-Bidaud. Sur son site, il propose un petit atelier pour déterminer l’âge de l’univers pour les élèves de terminale S. Oui, rien que ça!
Je m’y suis collé et j’en ai fait une vidéo, c’est tellement accessible que je l’ai intitulé “Calculer l’âge de l’univers en 15mn”.
Essayez, vous me direz quelles sensations ça procure:)
En salle depuis le 8 mars, le film “Les figures de l’ombre” rend un hommage tardif à trois mathématiciennes noires américaines, employées par la NASA dans les années 1950 et 1960, et qui ont, malgré les conditions ségrégationnistes et discriminatoires de ces années, contribué à la réussite du programmes spatial américain.
Les trois femmes sont Katherine Johnson, 98 ans aujourd’hui, Dorothy Vaughan (1910-2008) et Mary Jackson (1921-2005).
Instructif et émouvant, un film à voir, pour enfin faire sortir de l’ombre des femmes qui n’auraient jamais dû rester méconnues pendant plus d’un demi-siècle !
Ce lundi 20 mars 2017, on fête la nuit des ondes gravitationnelles en France et en Italie dans plusieurs villes avec de nombreuses manifestations gratuites et pour tout public. Au programme de cette manifestation qui ne demande aucune connaissance préalable en physique, il y aura notamment des conférences scientifiques, des visites virtuelles de laboratoires. Nous pourrons suivre la soirée en direct sur le site du CNRS sur la page dédié au Nuit des ondes gravitationnelles.
Bonne fête des ondes gravitationnelles et bonne soirée
Vendredi 17 février, notre club a fait sa première sortie d’observation.
Le site d’observation a été choisi à l’ouest de Lusignan près du lieu dit “La Touraine” entre deux champs. Le site est dépourvu de toute pollution lumineuse et offre une vision du ciel sur l’ensemble de la voûte.
Nous disposions de deux télescopes un SW 150/750 et un 127/1500 Goto.
La température était clémente, autour de 8 degrés et nous avons eu de la chance d’avoir un ciel bien dégagé surtout au sud. Au nord, quelques nuages nous ont empêché de voir M51 qui était au programme de la soirée.
Nous avons pu admirer le dernier croissant de Venus, un aspect très peu connu du grand public.
Nous avons également observé M42, M45, Aldebaran, Bételgeuse, ainsi que plusieurs amas ouverts.
Conférence de Étienne Klein, physicien au CEA, professeur à l’École centrale de Paris, directeur du laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Matière du CEA (LARSIM).
Conférence sur Albert Einstein donnée dans le cadre du partenariat “Les amphis du Savoir” entre l’Espace Mendès France et l’Université de Potiers. Lieu : l’Amphi 800, bâtiment A1, campus sciences économiques de l’université de Poitiers, 2, rue Jean Carbonnier.
Ce vendredi 13 janvier à 13h05 CET (heure de Paris), l’astronaute français de l’ESA va effectuer sa première sortie dans l’espace pour installer de nouvelles batteries à l’extérieur de l’ISS. Suivez la sortie en direct sur une chaîne du CNES qui fournira les commentaires en français.
Hier soir vers 19h, on peut admirer en regardant l’horizon sud-ouest ce joli spectacle dont les acteurs sont de haut en bas dans l’image issue de Stallarium : Uranus, la Lune, Mars et Venus.
A noter qu’un zoom dans Stellarium permet de faire apparaître Neptune (de magnitude 7.9) entre Mars et Venus et dans le même alignement.
De même Uranus est invisible à l’œil nu, car de faible magnitude 5.7.
Voici pour illustrer tout ça, deux photo, prises rapidement, de ce qu’on peut voir à l’œil nu (photo brutes).
Une première avec 5s de temps d’exposition permettant de voir le croissant de Lune et Venus (de magnitude -4.3) en bas. Ce temps de pause ne permet pas de voir Mars bien moins brillante (de magnitude 0.9) entre les deux.
Avec un temps d’exposition de 15s , Mars apparaît au milieu. Mais comme il y pas de suivi les objets sont lissés et la lune est surexposée…
Avec le temps qu’il fait sous nos latitudes en ce début d’année 2017, voici une série documentaire intéressante pour occuper quelques soirées d’hiver. Entre Terre et Ciel est une série documentaire sur l’astronomie, présentée par Serge Brunier et diffusée sur Arte depuis 2013.
Comme la diffusion n’est plus disponible sur le site d’Arte.
Saison 1:
Les Canaries, le soleil sous surveillance
Svalbard, le pays des aurores boréales
Hawaii, le chant des étoiles
Pic du Midi, la météo des planètes
Paris,les astronomes géomètres
La baie de Fundy,de la Terre à la Lune
Arecibo, un télescope dans la jungle
Chili, les astronomes de l’extrême
Namibie, le safari céleste
Comètes, les archives du système solaire
Inde, le maharaja astronome
Californie, l’univers après Hubble
Californie, à l’écoute des extraterrestres
Le ciel des astronomes amateurs
Inde, le destin des étoiles
Mont Graham, les astronomes de la montagne sacrée
Galilée, le messager céleste
Hawaii, l’observatoire du climat
Chili, le désert des astronomes (VLT)
Arizona, la route des météores
Saison 2:
Hubble, un télescope dans l’espace
Chili, à la recherche des exoplanètes
Australie, histoire de la vie sur Terre
Isaac Newton, l’univers en équation
Chili, au cœur de la Voie lactée
Mars, à la recherche de la vie
Einstein reconstruit l’univers
Kourou, la porte vers les étoiles
Au plus près du Big Bang
Australie, l’énigme des quasars
rs 20h15. Quatre postes ont été installés par le Club Ciel mélusin :
me une nébuleuse. C’est ainsi que l’on appelait les objets diffus observés dans le ciel. Au XVIII siècle Charles Messier avait établi un catalogues de 110 nébuleuses dont les noms sont encore utilisés de nos jours.
Katherine Johnson, 98 ans aujourd’hui, Dorothy Vaughan (1910-2008) et Mary Jackson (1921-2005).
